Parmi maintes qualités, l’ancien canton de Pleaux a incontestablement celle d’avoir suscité de multiples vocations de poètes. Au nombre de ceux-ci on peut citer Raymond Mil, véritable chantre de notre petite cité, Raymond Cortat qui a donné son nom au collège de la ville, Alfred Prody ainsi que leurs épigones moins connus mais non moins talentueux Pierre Parra ou Xavier Calvignac dont l’œuvre inédite mériterait d’être tirée de l’oubli. S’ajoutent à cette liste déjà longue, les poètes des marches pleaudiennes dont Etienne Marcenac riverain de la Maronne ainsi que le noyau des professeurs du petit séminaire qui contribuèrent à la renaissance de la langue d’oc et du Félibrige. C’est cette valeureuse phalange littéraire que cette chronique tentera de faire revivre en choisissant chaque fois un thème particulier que chacun de ses membres s’employa à illustrer à sa manière.