L’héraldique – ou la science des armoiries - , née dans les tournois et les batailles pour distinguer les combattants, s’est développée au Moyen Age comme un système cohérent d’identification des personnes et des lignages. A partir du XIIIème siècle, l’usage du blason s’étend à toutes les catégories sociales. Les villes, corps de métiers, bourgeois, communautés religieuses, institutions diverses, portent des armes. Les armoiries perdent alors leur fonction première de signe de reconnaissance militaire pour devenir une marque de propriété en même temps qu’un élément décoratif qui, outre les édifices, couvre bientôt nombre d’ objets de la vie quotidienne (vaisselle, argenterie, tableaux, tapisseries, plaques de cheminées, vêtements, etc.). Ainsi généralisée, l’héraldique devient une science auxiliaire de l’histoire comme outil précieux d’identification et de datation.

Discipline voisine de l’héraldique la sigillographie - ou science des sceaux – constitue un autre moyen de reconnaître et d’identifier les principaux acteurs de la vie sociale au Moyen Age et au delà. En principe un acte de la vie sociale, en particulier s’il a une portée  juridique, n’est jugé valide que si le sceau de l’auteur et des parties contractantes est appendu au document. Ainsi le sceau complète ou remplace la signature autographe. Comme dans le reste du Royaume les différents seigneurs de Pleaux se dotèrent de blasons et de sceaux dont deux ( l’un perdu et l’autre trouvé… ! ) ont une histoire bien particulière..